Découvrez Yuka, l’appli qui vous montre que vous mangez n’importe quoi!

Une de mes résolutions de cette année 2018, c’est manger mieux ! D’une part pour prendre soin de ma santé, et d’une autre pour montrer le bon exemple à mon fils. Ne dit-on pas que tout commence par l’alimentation ? Voici une application qui va vous aider à voir un peu plus clair sur ce qu’en vous mettez dans votre assiette : Yuka.

Le principe est simple: vous scannez vos aliments et cela vous dit si c’est bon, passable ou complètement mauvais pour la santé. Plus de 100 000 aliments sont répertoriés et vous pouvez très facilement en ajouter manuellement. Il vous suffit de noter les nutriments et de prendre en photo la liste d’aliments.

Cela vous dit s’il y a trop de sucre, de sel ou de calories… Mais surtout, ça vous note tous les E bidules… Vous savez, ces additifs pas jolis jolis. Ici, on vous dit s’ils ont un impact sur votre santé, s’ils sont douteux ou carrément cracra cancérigènes.

Chaque aliment reçoit une note sur 100. Bien sûr, plus elle est basse, plus vous savez que vous mangez quelque chose de vraiment pas génial pour votre corps.

Mais ce que j’aime surtout sur cette application, c’est que ça vous propose des alternatives. « Vous avez scanné ça qui est mauvais, nous avons trouvé ça qui a une meilleure composition ». En tant que parents, lorsque l’on est au courant des saletés qu’il y a dans les repas que l’on donne à nos petits, on est bien content de trouver des substituts. J’ai par exemple scanné tout à l’heure une mayonnaise qui traînait dans le frigo de mon boulot: la mayonnaise légère Bénédicta. Résultats des courses: elle est beaucoup trop salées et contient quelques additifs. Yuka nous conseille alors de choisir la mayonnaise Carrefour aux œufs qui est nettement meilleure pour notre santé.

Alors bien évidemment, on pourrait faire pousser nos propres légumes dans notre jardin, éviter de manger un maximum de produits de supermarchés et faire beaucoup de choses maison… Mais ce n’est pas toujours simple pour tout le monde. Cette application intelligente vous permettra donc de faire vos courses sereinement. Attention, on prend vite goût au scanner. Vous allez passer un temps fou dans les rayons à chercher les produits les plus sympas possibles pour votre organisme.

Comment la FIV a foutu en l’air ma santé.

J’ai vraiment hésité à écrire cet article. Il est en effet plus facile de poster un bon plan parents ou de parler d’idées d’activités pour enfants que de se livrer. J’ai finalement sauté le pas en me disant qu’il est bon de ne pas se sentir seule dans des sujets qui peuvent paraître un peu tabou. Je vous parle donc de comment la FIV a foutu en l’air ma santé.

fiv

La Famille Écureuil a eu du mal à s’agrandir. Nous sommes passés par la PMA, comme de nombreux couples. Nous ne nous en cachons pas car il n’y a vraiment aucune honte à avoir. Et on a eu la chance incroyable de sortir « rapidement » du parcours avec une heureuse nouvelle. Je mets bien rapidement entre guillemet car forcément on a mis beaucoup plus de temps qu’un couple lambda pour couver, mais nous avons finalement vite eu une bonne nouvelle une fois la case « piquouses dans le bidou » activée.

Malgré ce court passage en PMA, mon corps a morflé. Les médecins ont eu du mal à me stimuler. J’avais des doses de 450 d’hormones par jour. Cela peut paraître un peu flou pour les personnes qui ne sont pas passées par là ; en gros j’avais la dose maximale d’hormones qu’on puisse prendre par jour. Trois piqûres chaque soir dans le ventre. Sur le coup, cela m’a énormément fatiguée. J’avais l’impression de prendre un shoot chaque soir et je me retrouvais à comater ensuite dans le canapé.

Depuis bien sûr, je ne suis plus sous hormones car nous ne sommes plus en essai bébé, mais je sens que mon corps a subi. Je ne suis plus la même. L’année qui a suivi ma grossesse a été très éprouvante. Je ne peux pas jeter la pierre à mon fils. Il a fait ses nuits à seulement un mois et ne se réveille qu’en période de poussée dentaire. En l’espace d’une année, je me suis faite 6 gastros, 4 angines, 2 grippes. Mon corps était HS.

J’ai consulté une kinésiologue début 2017. En m’auscultant, elle m’a demandé si j’avais eu un traitement hormonal pour être enceinte. Elle m’a alors dit que ça se sentait, que mon corps en avait beaucoup souffert.

Depuis, j’ai du mal à remonter la pente. Je sais bien que la vie intensive de Maman active n’aide en rien pour défatiguer… J’ai un travail assez prenant, mais il n’a pas changé depuis l’arrivée de Bébé Écureuil. Il y a donc une autre raison à cette fatigue chronique et de cette fragilité qui se sont installées.

Je m’en sors plutôt bien dans mon « malheur » (Je mets entre guillemet également car ce « malheur » comme je l’appelle se termine avec le plus beau des cadeaux de la vie). J’ai des amies de galère qui ont eu le ventre qui a terriblement gonflé et d’autres problèmes de santé qui ont commencé.

Avec tout cela, je suis en rage quand j’entends de la bouche de certaines personnes que la PMA n’est pas obligatoire, que tout se passe avant tout dans la tête. Pensez-vous qu’il est vraiment plaisant de s’infliger de telle souffrance pour enfanter ? Une amie me parlait l’autre jour d’un épisode de « Scènes de Ménage » . Marion et Cédric en pleine discussion qui sortent: « Pourquoi on n’a pas pensé plus tôt à faire une FIV ?! On a plus de chance d’avoir des jumeaux, même des triplés !!! Cela irait bien avec mon nouveau job… » Propos totalement choquants pour une série de grand public. Mais cela reflète bien la pensée commune… Mais non, ce n’est pas une partie de plaisir, détrompez-vous !

Je sais qu’il est assez difficile de parler de ce sujet. Mais si vous êtes ou avez été concernés, n’hésitez pas à partager avec moi votre vécu en commentaire.

Attention aux pesticides pour nos enfants.

Sujet qui va faire débat je pense: les pesticides. Véritable fléaux qui peut entraîner de graves problèmes de fertilité ou neurologiques. Alors comment faire pour mieux consommer et éviter d’en faire manger à nos enfants?  Industriel ? Fait-maison ? Faisons le point.

Crédit photo : guigoz.fr
Crédit photo : guigoz.fr

Tout d’abord, regardons de plus près du côté de l’industriel. Depuis 1976, il y a une législation très stricte en vigueur. Elle exige que les aliments de l’enfance soient sans conservateurs, sans colorants et sans édulcorants. Les seuils de tolérance aux nitrates et aux pesticides sont bien plus sévères que pour les produits de consommation courante : ils sont proches de zéro. Il y a par contre un apport en sel et en sucre que vous ne mettriez pas dans des préparations dites « faites-maison ».

Et qu’en est-il des plats préparés par Maman ou Papa ? Je fais moi-même les plats pour Bébé Écureuil. J’essaye un maximum de prendre des produits bio, même si parfois j’achète des produits non bio. Sachez que le « fait-maison » peut être beaucoup plus riches en pesticides que les pots industriels. Voici d’ailleurs la liste des aliments les plus riches en pesticides: fraises, pommes, nectarines, pêches, céleri, raisin, cerises, épinards, tomates, poivrons. Alors faut-il mieux manger une compote de pomme industrielle sans pesticide que du fait-maison avec une pomme non bio ? On peut bien sûr se poser la question. Sachez que si vous lavez bien vos fruits et légumes à l’eau claire et tiède, cela permet tout de même d’enlever une partie des pesticides. Épluchez bien vos pommes (c’est surtout sur la peau que se trouve le maximum de pesticides). Choisissez des fruits et légumes qui viennent d’Europe. La norme n’est pas la même qu’en Asie par exemple.

Ma pédiatre nous avait conseillé d’opter pour le fait-maison pour les plats salés mais que le sucré industriel était très bien pour nos enfants. Pour elle, les préparations salées étaient trop riches en sel pour les reins des bébés. Étant bête et disciplinée, j’ai opté pour cette façon de faire.  Je trouve les saveurs plus marquées dans le home-made. D’ailleurs Bébé Écureuil a du mal avec l’industriel… Même avec les plats bio bien plus chers. Il recrache tout directement. J’avoue que j’aime beaucoup cuisiner et ça me plaisait également de faire goûter mes propres préparations à mon enfant. D’ailleurs avant d’être Maman blogueuse, je tenais un blog de cuisine : Tout Pour le Ventre. Malheureusement, par manque de temps, je ne le tiens plus à jour car j’ai moins de temps à moi pour cuisiner.

Ce qu’il faut retenir avant tout: n’écoutez pas ce que vous disent les gens autour de vous. Vous êtes des parents qui déchirent que vous choisissiez du fait-maison ou de l’industriel. On fait avant tout comme on le sent et comme on peut. On veut tous le meilleur pour nos enfants. Et quelque part: un pot industriel avec des pommes moins traitées est même meilleur pour la santé qu’un pot maison fait avec des pommes du supermarché qui brillent pleines de pesticides.

Et vous ? Pour quoi avez-vous opté ? Donnez-vous du fait-maison à votre bébé ? Ou achetez-vous des pots industriels ? Dites-moi tout en commentaire.