C’est fou comme tous les parents donnent un prénom à l’Etat Civil à leur enfant pour ensuite opter pour un petit surnom attendrissant… On est tous pareil de ce côté-là…. Si on regarde bien, ça commence même in-utero avec « ma cacahuète », « mon têtard », « ma crevette »… Et j’ai même déjà entendu « l’Alien ». Pour ma part, j’appelle souvent Simon « mon asticot (voir mon abricot parfois) magique », et d’autres fois « Lala ». Je sais que ces surnoms sont un peu comiques, mais c’est venu comme ça…. Sans réfléchir. Mais tout sobriquet que nous donnons a une signification. Alors qu’est-ce que cela veut dire ? J’ai mené l’enquête pour vous !
– Avec un surnom, vous marquez la relation intime que vous avez avec votre enfant ; par exemple quand vous utilisez les adjectifs « mon » et « ma » (MON Poussin, MA Poupée…). Mais c’est aussi le cas quand vous déformez le prénom initial. Vous faites remarquer ainsi que vous avez une relation particulière. Pour vous donner un exemple : « Jacques » qui devient « Jacko », ou « Juliette » qui devient « Juju ».
– D’autres surnoms viennent naturellement avec le comportement ou le physique de votre enfant. J’avoue que « Asticot Magique », c’est venu car mon fils est hyper tonique et il bougeait dès nourrisson comme un asticot. Le « magique » est venu se rajouter car cela me faisait penser aux haricots magiques des contes de fée. Attention tout de même à ne pas surnommer votre enfant avec un petit jeu de mot sur son physique qui pourrait le rendre mal dans sa peau. On évite les « Bouboules », « Mon petit joufflu » ou « Ma grande asperge ».
– Beaucoup de surnoms d’enfant viennent du monde animal. On utilise essentiellement des animaux à poils ou à plumes : « Chaton », « Ma Belette » (Tiens, c’est justement le surnom que je donnais aussi à mon ancienne stagiaire…. Elle se reconnaîtra), « Mon colibri ». J’avoue n’avoir jamais entendu un parent appeler son petit « Mon requin », ni « Mon maquereau ». Ce choix des animaux à poils et à plumes viendrait d’une envie de caresser et de cajoler son enfant. Le choix de l’animal n’est pas non plus innocent. Il reflète le trait de caractère le plus marqué de votre enfant. Petit exemple : « Mon petit chat » évoque une petite boule de poil qu’on a envie de protéger. « Mon canari » évoque un petit oiseau chantant et plein de vie.
– L’alimentation a tendance également à beaucoup inspirer. « Mon Chamallow », « Mon sucre d’orge », « Ma Praline », « Ma Sucrette »…. Pas difficile à comprendre ; ces surnoms sont donnés car tout simplement on a envie de dévorer son enfant de bisous bisous et de câlinoux.
Attention car les surnoms collent souvent à la peau. Si vous appelez votre enfant « mon casse-bonbon », « mon petit râleur », cela va le conforter dans l’idée qu’il est comme ça et cela peut l’enfermer ence rôle.
Et vous ? Quel surnom donnez-vous à votre/vos enfant(s) ? Dites-moi tout en commentaire.