Nos goûts d’adultes seraient déterminés par l’alimentation de notre enfance.

Parfois, j’aime bien écouter des conférences sur Youtube. L’autre jour, j’y ai pris connaissance d’une étude scientifique qui a eu lieu en 1999 en Allemagne: tout ce qu’on avalerait dans notre plus jeune enfance aurait un impact sur nos goûts une fois adulte. J’ai donc farfouillé sur le net à la recherche de cette enquête et voilà ce qu’il en sort.

En Allemagne, le lait en poudre pour bébé serait visiblement parfumé à la vanille. Et cet arôme ajouté modifierait notre palais à un âge plus avancé. La recherche Haller aurait questionné un échantillon de personnes sur leurs habitudes alimentaires et on leur a demandé s’ils ont été nourrit au sein ou au biberon lors de leur enfance. Une fois qu’ils ont distingué les deux groupes de personnes (ceux nourris aux seins et ceux au biberon), les scientifiques ont parfumé un ketchup à la vanille. Oui, je sais, ça parait un peu étrange. Et pourtant, il y a eu des adeptes. 66.7% des adultes ayant pris le biberon enfant ont eu une préférence nette pour le ketchup vanillé. Contre seulement 33.3% des personnes ayant pris le sein.

Une deuxième étude montre que les jouets odorants (vanille, fraise, etc) auraient plus de succès auprès des jeunes enfants de 7 à 8 mois. Ils ont une plus grande facilité à les prendre en main et les mettre à la bouche. Certains scientifiques sont en train de penser à faire des jouets avec des goûts qu’on aimerait que les enfants mangent facilement plus tard (épinards, brocolis, chou-fleur et j’en passe…). J’avoue que je suis tout de même perplexe face aux jouets parfumés. Même s’il s’avère que cela aide à consommer des légumes plus tard, je ne suis pas pour la présence de produits chimiques sur un jouet pouvant être porté à la bouche.

J’ignore si cela est vrai, mais j’ai souvent entendu dire que la consommation de chocolat avant 2 ans pouvait provoquer une accoutumance plus tard. Je ne sais pas si cela a un rapport, mais j’ai essayé d’attendre le deuxième anniversaire de mon petit pour lui en faire goûter. Pour le moment, ce n’est pas une réussite. Il le crache en criant : »Beurk ». Il y a-t-il un rapport avec son absence de prise de cacao avant ses 2 ans ?

Une chose est sure: il est important de faire manger nos enfants de façon équilibrée et variée dès la plus tendre enfance afin qu’ils puissent devenir des adultes qui mangent de tout. L’éducation du palais se fait dès le démarrage.

13 réflexions sur « Nos goûts d’adultes seraient déterminés par l’alimentation de notre enfance. »

  1. J’imagine que mes parents ont bien fait les choses avec moi car j’ai de la chance de quasiment tout aimer haha je crois qu’il n’y a pas un seul aliment que je n’aime pas.. Si ce n’est la viande saignante, mais ça c’est plutôt une histoire de goûts 🙂

  2. Voilà un article très intéressant. Merci pour ce partage de connaissance était recherche. J’ai souvent entendu dire que ce que l’on vit enfants nous leur produisant inconsciemment adulte je pense que niveau nourriture ça doit être pareil. Pourtant il y a des choses que l’on ne supporte pas enfant et qu’on apprécie à l’âge adulte!? le cerveau humain une vraie sciences complexes mais tellement passionnant!

  3. Je suis tout à fait d’accord avec toi, le palais des touts petits s’apprivoisent des touts petits et même lorsqu’ils n’aiment pas, il ne faut pas baisser les bras et leur faire goûter quelques temps après, généralement ils aiment ça 😉

  4. Je suis plutôt d’accord avec cette étude. J’ai une sainte horreur des épinards car on m’a trop forcée à en manger quand j’étais petite. Pour mon fils, j’ai essayé de lui faire goûter à tout dès la diversification, et aujourd’hui a 3 ans, il mange vraiment de tout, c’est un plaisir de l’avoir à table ! Et comme toi, j’ai attendu les 2 ans pour le chocolat…mais maintenant il en est en fan !!! Lol

  5. Vraiment intéressante cette idée! Je sais que quand j’étais petite je ne mangeais rien, je détestais ça (c’était une perte de temps pour moi ha ha) et en plus j’aimais pas grand chose. Mais avec la fac, et les apparts toute seule, j’ai appris à cuisiner de tout, à identifier ce que j’adorais pour pouvoir en mettre partout, même dans les trucs les plus « chiants » (j’adore les épices, et j’en fous partout, avec le brocoli, les courgettes, même sur le fromage…) et j’ai l’impression que mes goûts ont commencé à évoluer à ce moment là. Mais peut-être qu’ils n’ont pas réellement changé au fond, et que j’ai juste appris à composer avec mes envies? Je suis totalement d’accord avec ta conclusion en tous les cas!! 🙂

  6. Je ne suis pas forcément d’accord, mais après nous sommes tous uniques. Pour ma part, petite je ne mangeais rien d’autre que des pâtes, des frites, des oeufs et des saucisses (ma mère craquait). Et pourtant, aujourd’hui, je mange presque de tout (grâce à mon cher et tendre qui cuisine tellement bien ^^).
    Bonne journée
    Elsa

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