Si vous me suivez depuis un moment, vous le savez, je suis une fan de Philippe Jalbert. Disons-le: c’est mon auteur jeunesse préféré. C’est toujours décalé, drôle, avec des chutes à mourir de rire et des dessins bien reconnaissables. Bref, je suis une adepte ! Il est de retour chez Gautier-Languereau pour « Les contes du Loup » avec deux ouvrages « Le loup et le voleur » ainsi que « Le loup à grande bouche ».
Alors je vais vous parler de ces deux livres… Il n’y a pas d’ordre précis. On peut en lire un sans lire l’autre… Et je ne vous les présente pas en vous citant mon préféré en premier… Car je les aime autant l’un que l’autre.
Donc « Le loup et le voleur ». Chaque matin le loup se réveille et se régale des restes de la veille: lapin, cochon grillé… Mais ces derniers temps, il arrive quelque chose de bizarre : à son réveil, la gamelle est vide ! Un voleur traine par là… Et il va aller voir le chat pour lui donner des idées pour le piéger. Je ne vais pas vous donner la chute parce que ça ne serait pas sympa de ma part… Cela vous gâcherait la surprise… Car autant vous dire que c’est bien cracra et que ça fait bien rigoler petits et grands.
Pour « Le loup à grande bouche », Philippe Jalbert s’inspire de « La Grenouille à grande bouche », grand classique de la littérature jeunesse. On retrouve donc une nouvelle fois notre loup de bon matin… Et là, il en a marre de manger du lapin au thym. Il part donc dans la forêt à la recherche d’un nouveau repas savoureux. On y voit ici des personnages de contes que le loup connaît bien : le Petit Chaperon Rouge, les 7 chevreaux ou encore les 3 petits cochons… On retrouve également un ogre et pour ceux qui connaissent les oeuvres de Philippe Jalbert, vous devez savoir qu’il aime bien l’intégrer dans ses livres, comme par exemple dans « Le fil » dont je vous ai déjà parlé.
« Les contes du loup », des histoires drôles pour les enfants. J’ai hâte de connaître les prochains volets. Vous les trouverez en librairie au prix tout doux de 8,95 euros.
Je ne veux pas me la jouer psychologue de bas étage, mais je suis persuadée que si le monde d’aujourd’hui va aussi mal, c’est avant tout car les Hommes ne savent pas accepter les différences. Je dirai même « les adultes » ont peur des personnes qui ne leur ressemblent pas et transmettent cette crainte de l’autre à leurs enfants. C’est donc pour moi essentiel d’apprendre la tolérance des différences dès le plus jeune âge. Et comme toujours, on peut s’appuyer sur les livres jeunesse pour cela. Voici d’ailleurs une nouveauté de chez Hachette Enfants à mettre entre toutes les mains : « Tous pareils ou différents ? » de Anne Lalanne et Thierry Manes.
Sur chaque double page, nous retrouvons des personnes toutes différentes: différents âges…pas forcément la même couleur de peau… des filles… des garçons… des personnes avec un handicap… d’autres non… des différentes réactions émotionnelles face à la même situation… des habitations qui n’ont rien à voir en commun… des cultures diversifiées… Tout ce qui fait le charme de notre monde finalement !
Les personnages prennent la parole au fur et à mesure des pages avec des petites bulles et à chaque fois on nous amène à un questionnement du jeune lecteur. On nous demande ce qu’on en pense. C’est une sorte d’atelier philo pour les enfants pour les amener à une réflexion. « Quelles sont les différences qui nous sont personnelles ? »… « Et toi, est-ce qu’il y a des choses que tu ne peux pas faire? »… « As-tu déjà remarqué qu’un film ou dessin animé provoque des émotions différentes ? Pourquoi? »…
Simon adore ce livre car il aime se sentir concerné. Le fait qu’on s’adresse à lui et que je l’amène à discuter et un moment qu’il apprécie tout particulièrement. Il aime ce moment privilégié avec moi où je lui demande son avis. Cela lui permet de se questionner sur le monde et de mieux comprendre la morale de ce livre.
« Tous pareils ou différents ? » , un ouvrage que je vous conseille absolument que vous trouverez en librairie pour 6,95 euros.
Je ne sais pas chez vous, mais dans la Famille Écureuil, un truc qui marche à coup sûr : les livres jeux. Notre fils en raffole et dès qu’il en voit un, il lâche de gros « Youpi! » ou « C’est trop bien! ». Nous avons testé un nouveauté des Éditions Gallimard Jeunesse : « Cherche et trouve: 10 chiens dans la ville » de Charles Dutertre.
Les cherche et trouve, ça a un côté passionnant. On a l’impression d’être un enquêteur en train de chercher des disparus. Cela a un côté assez excitant… Mais les « Où est Charlie » n’est pas adapté aux plus jeunes. Ici ce livre est pour les 4 ans et + avec des illustrations bien marrantes.
Vous allez suivre Camille, le héros du livre pour retrouver tous les toutous égarés dans la ville. 1 chien se balade dans le parc… 2 chiens sont cachés dans le marchés… 3 chiens prennent le bus… 4 chiens visitent le musée… Et à chaque fois d’autres animaux rigolos à retrouver également 2 grenouilles, 5 pingouins, un crabe qui lit un livre…)
Petit Écureuil reste un temps fou à regarder tous les détails sur les illustrations et rigole tout seul devant les dessins. Il faut dire que c’est un vrai cherche et trouve déjanté.
« Cherche et trouve: 10 chiens dans la ville », un livre décalé que vous trouverez en librairie depuis le mois de mai au prix de 12,50 euros. Une belle réussite pour les plus jeunes.
Je n’ai pas honte à le dire: je n’y connais strictement rien au foot. C’est un univers qui ne me touche pas. Je sais que c’est le sport national en France, mais cela n’a jamais été mon truc. Je fais partie de cette catégorie de personnes qui commencent à regarder les matchs de l’équipe de France lorsque nous arrivons en finale ou en demie-finale. Par contre, Petit Écureuil adore taper dans un ballon et il commence vraiment à s’intéresser au football. Mais comme je n’y connais strictement rien, un livre pour m’aider à lui en parler n’était pas de trop. Voici donc dans notre bibliothèque « Simplissime – Le livre pour tout savoir sur le foot le + facile du monde » chez Hachette Enfants.
L’Euro de foot démarre, on entend parler de ballon rond partout en ce moment. Grâce à cet ouvrage, vous allez pouvoir en savoir plus sur les grands moments de l’histoire du football, les grands joueurs, les règles de ce sport, et même des anecdotes incroyables.
J’avoue que j’ai toujours aimé les statistiques ou autres records insolites. Je vais vous citer quelques chiffres que j’ai appris dans cet ouvrage que j’ai trouvé totalement fous. Par exemple: 149 à 0 ! C’est le plus gros score jamais affiché à la fin d’un match officiel, en 2002. 149 buts marqués par les joueurs malgaches du SO de l’Emyrnes… contre leur camp ! Mais ce n’est pas parce qu’ils étaient nuls mais parce qu’ils voulaient protester contre l’arbitrage. Allez un dernier petit chiffre pour la route… En 1979, de gros orages à répétition obligent les organisateurs à annuler 29 fois de suite un match de Coupe d’Écosse entre le Falkirk FC et l’Inverness Caledonian Thistle. L’Écosse n’est pas connu pour être le pays le plus sec au monde mais 29 fois, c’est tout de même assez hallucinant !
Bref, ça c’est pour les chiffres parce que ça m’amuse, mais sinon on parle de plein d’autres choses dans ce livre écrit par Ludovic Piton et Laurent Audouin.
C’est une collection qu’on aime beaucoup à la maison que ce soit pour les livres de cuisine ou pour les livres jeunesse. Nous en avons plusieurs et je vous en avais déjà parlé avec leur ouvrages sur l’écologie mais on en a plein d’autres.
En tout cas, vous trouverez « Simplissime – Le livre pour tout savoir sur le foot le + facile du monde » en librairie pour 7,95 euros.
Hello tout le monde. Aujourd’hui c’est mercredi. Et c’est maintenant une tradition: nous faisons un peu plus connaissance avec un parent que j’aime suivre sur Instagram. J’ai voulu aujourd’hui vous présenter Apprendre et jouer, une Maman mais aussi jeune institutrice passionnée par son métier. Découvrons qui se cache derrière ce joli pseudo.
1- Bonjour Apprendre et jouer. Merci d’avoir accepté cette interview. Peux-tu te présenter en quelques lignes?
Bonjour Angélique, merci à toi de me « recevoir » ! Je m’appelle Mora, j’ai 33 ans et je suis maman de 2 garçons de 3 ans et 5 ans et demi. J’ai longtemps travaillé dans l’informatique en région parisienne. Et puis, ça a été le grand changement de vie : 2 enfants, un déménagement en province et un nouveau métier !
2- Tu exerces le joli métier de maîtresse d’école. Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire cette profession?
Pour faire court : l’envie d’avoir un métier qui a du sens, un impact sur le monde de demain et plus de relations humaines. J’ai redécouvert l’école avec un oeil d’adulte lorsque mon fils a été scolarisé. On venait d’arriver en province, je ne connaissais personne et j’étais au chômage alors je me suis beaucoup investie dans la vie de l’école. Et puis un jour, je me suis dit … Mais pourquoi pas en faire mon quotidien ? Ce qui est drôle, c’est que contrairement à beaucoup, je n’ai jamais rêvé de devenir maîtresse quand j’étais petite… Je suis tombée dedans tardivement !
3- En plus de cela, tu fais du coscooling à la maison. Peux-tu nous expliquer en quoi pour toi cela consiste?
Le coschooling, c’est le fait de participer activement à l’éducation de ses enfants, en parallèle de l’école (en complément, pas en remplacement). Chez nous, on le fait de façon très informelle. Toutes les occasions sont bonnes pour apprendre : identifier des lettres sur des paquets de gâteaux, faire des maths en cuisinant, lire les noms des magasins. En voiture, on joue à faire de la phono ou des maths… On décrit, on explique aussi beaucoup de choses à nos enfants. On a tendance à penser qu’ils sont « trop jeunes » pour certaines choses, mais au contraire, ça les stimule et ça les rend très curieux.
4- Tu mets à disposition des fiches pédagogiques sur Padlet. Peux-tu nous en parler?
Oui, j’ai récemment créé un padlet pour partager les différents jeux que j’avais créé pour mon grand. Ce sont des ressources gratuites et imprimables qui permettront aux enfants de travailler les lettres, la lecture, les tables de multiplication, l’ordre alphabétique… On y retrouve surtout des cartes à pinces et des jeux de cartes « J’ai… Qui a… ? ». On peut aussi bien les utiliser à la maison qu’en classe. Et parlant de classe, je dépose également sur mon padlet quelques outils créés pour la gestion de la classe.
5- La situation sanitaire actuelle a-t-elle modifié ta façon de procéder avec tes élèves? Si oui, comment?
J’ai commencé dans l’enseignement en septembre seulement. On était déjà en pleine crise sanitaire. Donc non, on peut pas dire que j’ai senti un impact. Mais, ça fait quand même bizarre de ne pas connaître le visage entier des élèves et disons que je me passerais bien de tous ces lavages de main qui nous font perdre pas mal de temps !
6- Et pour finir, quels sont tes comptes Instagram chouchous?
Merci à Apprendre et jouer d’avoir joué le jeu des questions/réponses. Maintenant que vous en savez un peu plus sur cette super Maman, foncez de ce pas vous abonner à son compte. En attendant de découvrir qui sera à l’honneur la semaine prochaine, n’hésitez pas à lire ou relire les précédentes interviews:
Lorsque j’étais enfant, je n’ai pas souvenir qu’on faisait attention aux émotions des petits. C’était les années 80. L’éducation était différente. En 2021, on est plus à l’écoute de ce que ressent l’enfant. Les parents sont d’avantage dans l’accompagnement émotionnel et c’est tant mieux… Mieux se comprendre, c’est mieux avancer. Il existe maintenant une multitude d’ouvrages sur le sujet, que ce soit pour les enfants ou pour les parents. J’ai eu un véritable coup de cœur pour « L’atelier des émotions » de Mathilde Chevalier-Pruvo sorti il y a deux ans aux Éditions Eyrolles, je voulais vous en parler.
Joie, tristesse, impatience, amour… Il existe tant d’émotions ! Il n’est pas toujours facile de les identifier et les exprimer et encore moins de les apprivoiser. Dans « L’atelier des émotions », on se base sur 35 activités créatives inspirées de pédagogies alternatives (Montessori, Steiner-Waldorf, Reggio Emilia) pour mieux se connaître et se comprendre.
Dans ce livre, vous trouverez donc plein de tutos faciles à réaliser. Cela va de la tente de émotions qui permettra à l’enfant d’avoir son petit coin d’intimité, de sécurité et d’autonomie… Au jeu de l’oie des émotions qui permettra un vrai moment de partage en famille pour mieux se comprendre… En passant par la culture de la patience en faisant pousser quelques graines. Cela apprend à être attentif, à savoir attendre… Tant d’exemples de choses simples à mettre en place sans avoir un diplôme en arts plastiques.
Notons également que chaque émotion est illustrée par un conte à lire à votre enfant. Cela lui permettra de mieux décrypter ses émotions et de s’identifier aux personnages.
Il est difficile pour moi de vous résumer un tel livre tant il est complet. On vous donne également beaucoup de conseils bienveillants sans vous faire la leçon. On nous explique le développement émotionnel de l’enfant à travers les différentes tranches d’age… J’ai, vous le savez, beaucoup de livres sur le sujet à la maison. Et je trouve que c’est l’un des plus complet que je possède. Je tire mon chapeau à Mathilde Chevalier-Pruvo pour cet ouvrage qui permet une aide précieuse au quotidien. Elle est philosophe et philothérapeute. D’ailleurs si vous êtes du côté de Paris, elle fait des ateliers pour les enfants mais aussi pour les adultes afin de vous aider à vous accompagner dans vos émotions. N’hésitez pas à consulter son site internet pour en savoir plus.
« L’atelier des émotions », un livre à avoir absolument à la maison si vous êtes parents. Vous le trouverez en librairie pour 22 euros.
Depuis un an et demi, on entend beaucoup parler de virus… Et ne pas savoir exactement de quoi il s’agit, cela peut avoir un côté très angoissant pour les enfants. Ils voient leur quotidien se modifier, les adultes avoir peur… Mais peur de quoi en fait? Qu’est-ce que c’est un virus ?! Expliquons-leur afin de clarifier la situation. Je vous présente donc une jolie nouveauté aux Éditions Kimane « À l’attaque du virus ! », illustré par Susanna Rumiz.
Avant de parler plus amplement de son contenu, je voulais souligner que ce livre est vraiment bien pensé pour les petites mains. Il est cartonné et animé. Alors quand je dis animé, ce n’est pas un livre pop-up ou bien avec des petites choses à pousser… ici, c’est plutôt un mécanisme de fenêtres vénitiennes. Les images bougent lorsque l’on tourne la page. Et ça, les enfants en raffolent!
Attardons-nous sur le contenu. On nous présente alors un virus qui peut nous rendre malade. Mais la vie du virus n’est pas si simple. Il va être vite repéré par le corps humain qui va lancer une alerte. Des enzymes vont donc arriver pour attaquer l’ennemi. Des anticorps sont produits pour combattre ce virus. Et on peut alors dire adieu au virus !
Notons qu’on ne parle jamais ici de la « covid 19 » mais de virus en général. Car c’est vrai qu’en ce moment, on en oublie que les grippes et autres virus existent aussi.
Les illustrations sont superbes et ce côté très coloré avec des petites têtes rigolotes, cela permet de dédramatiser. N’affolons pas outre mesure nos enfants.
« À l’attaque du virus ! » un livre à mettre entre les mains de tous les petits que vous trouverez en librairie pour 12,95 euros.
Si vous me suivez depuis un moment, vous le savez, l’éducation est une part importante de ma vie. Comme tous les parents du monde (ou presque malheureusement), j’essaye de faire de mon mieux pour donner de bonnes bases à mon enfant. Depuis que je suis mère, je me suis d’ailleurs prise de passion pour tout ce qui a attrait à l’éducation positive des enfants. J’étais donc ravie d’apprendre la sortie d’un nouveau magazine qui s’appelle « Innovation en éducation ».
Je suis conquise par ce nouveau mag qui est en plus éco-responsable et sans publicité. Ils ont l’intelligence de ne procéder que par abonnement via le net, ce qui permet d’imprimer uniquement ce qu’il faut… Comme cela pas de gâchis. L’aspect écolo est important pour moi, alors je tenais à le préciser.
Bref, parlons peu, parlons bien… En quoi consiste « Innovation en éducation »? C’est un mag de 64 pages qui sort tous les 2 mois. Ce ne sont pas des choses datées qui donne envie de jeter le magazine ensuite… Non, ils l’ont conçu pour que les infos qu’on y trouve se gardent avec des sujets profonds sur l’éducation.
Je fais partie de ces gens qui pensent qu’avec l’éducation, on peut changer beaucoup de choses. Le monde de demain est fait de nos enfants et à nous de leur donner les armes pour que tout se passe au mieux. Pour ça, il existe plein d’outils bienveillants. Et vous en trouverez pleins dans ce magazine avec une prise de parole des acteurs de l’éducation : parents, enseignants, chercheurs, etc.
Ce numéro 2 est consacré au neuroscience. Et j’avoue que ça me touche énormément, ayant un enfant THPI. Et pour ce numéro, il y a en plus plein d’invités de grands noms: Catherine Gueguen, Sophie Rabhi ou encore Isabelle Filliozat. Je vous donne le résumé rédigé par le magazine qui illustre bien ce que vous pouvez y trouver : « Les neurosciences cognitives étudient tous les mécanismes qui se rapportent au langage, à la perception, la motricité, la mémoire, le raisonnement, l’apprentissage et les émotions. Et si on utilisait les découvertes scientifiques pour avoir un éclairage nouveau sur le développement de nos enfants et adolescents ? »
Le numéro 3 sort en juillet. Il parlera de prendre son temps pendant les vacances et de surtout relâcher la pression… Et pourquoi pas même s’ennuyer ! Et oui l’ennui est bon et stimule la créativité.
Je suis ravie d’avoir découvert « Innovation en éducation ». C’est une aide enrichissante pour les parents, futurs parents, grands-parents, enseignants etc. Le prix est de 15 euros par mag, soit 15 euros tous les deux mois. Cela peut paraître beaucoup pour certains pour un magazine, mais c’est généralement le prix d’un ouvrage et il faut aussi se rappeler qu’il n’y aucune pub à l’intérieur afin de réduire le coût. Bravo à Julien Peron pour ce joli projet que je soutiens à 100%. C’est par ici pour vous abonner !
Qui a dit qu’il fallait que nos enfants soient grands pour les initier à l’art ? Personnellement, nous amenons Petit Écureuil de temps en temps au musée et il adore. Je ne dirai pas qu’il reste 15 ans devant chaque peinture, mais il aime se balader pour observer chaque tableau et essayer de comprendre ce qu’il voit. Aujourd’hui, je vous parle d’une nouveauté de chez Nathan, Tralal’Art- Petit Van Gogh de Sandrine Andrews.
Tralal’Art, c’est la première collection de livres animés pour les tout petits. Cette série permet bien sûr d’éveiller les enfants à l’art, mais aussi favorise la motricité fine puisqu’il est possible de tourner, pousser ou baisser les oeuvres à l’aide des doigts. Et les plus jeunes adorent cela !
Dans ce Tralal’Art, nous allons donc nous intéresser à Van Gogh autour de 6 de ses oeuvres. Cela va de « La nuit étoilée », en passant par « Tournesols » ou encore « Paysage nocturne au lever de lune »… Je vous avoue que je suis très sensible au talent de ce Van Gogh. Pour vous dire la vérité, je me rappelle même avoir pleuré un jour devant l’un de ses tableaux lors de ma visite au Musée d’Orsay à Paris. Je sentais toute la puissance de ses émotions à travers ses gestes et cela m’a mise dans un tel état que des larmes ont coulé. Avez-vous déjà ressenti une telle émotion devant un tableau? Je voulais donc faire découvrir cet artiste qui m’émeut à notre fils.
Bravo à l’auteure Sandrine Andrews pour cette merveilleuse idée. Mais l’art fait entièrement partie de sa vie puisqu’elle est diplômée de l’École du Louvre et elle vécut de nombreuses années aux Etats-Unis où elle travaillait dans une galerie. Depuis, elle vit sur Paris et elle collabore régulièrement pour la revue DADA, qui est une revue d’art pour toute la famille.
Vous voulez faire découvrir d’autres artistes à votre enfant ? Pas de souci, il existe plusieurs ouvrages dans cette collection Tralal’Art plus généralistes avec des thèmes abordés avec plusieurs peintres , comme « Les couleurs », « Les formes », « Les animaux »… Notons qu’en juillet sortira également un ouvrage intitulé « Petit Monet ». Vous les trouverez tous en librairie au prix de 10,90 euros.
Mercredi oblige, c’est l’interview de parent instagrameur. Et aujourd’hui, je voulais vous mettre à l’honneur une Maman ultra dévouée à son enfant: Tony apprend avec Maman. Elle est mère celib et arrive tout de même à faire de l’IEF avec son enfant. Découvrez son univers et son quotidien autour de 6 questions/réponses.
1- Bonjour Tony apprend avec Maman. Merci d’avoir accepté cette interview. Peux-tu te présenter en quelques lignes?
Avant de me présenter, je voudrais d’abord te remercier Angélique, d’avoir voulu mettre ma page en avant. Cela me touche sincèrement. Alors moi, je m’appelle Ophélie, j’ai 34ans, je suis la maman de Tony qui a 4ans et demi. Je suis maman Solo. Depuis Janvier je suis autoentrepreneur dans la réalisation et la vente de supports ludo educatifs. Mais avant cela je travaillais dans la petite enfance dans ma micro crèche. Puis j’ai décidé de me consacrer à mon plus beau métier celui de maman.
2- Tu pratiques l’IEF avec ton fils. Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire l’école à la maison?
Tony n’a jamais été scolarisé à l’école. Le choix s’est imposé naturellement. Comme pour la plupart des familles en ief, une des raisons qui m’a conduite à faire l’IEF, c’est le fait de vouloir respecter le rythme de Tony, aussi bien son rythme d’apprentissage, que son rythme biologique, car Tony depuis ses 11mois, a un rythme de sommeil complètement décalé il se lève vers 4h15 tous les jours et dort du coup vers 17h. Lors de son année de petite section, il faisait la sieste vers 8h30 et s’endormait vers 16h30 donc clairement pas compatible avec l’école. L’autre grande raison, c’est que de part son vécu Tony a une phobie très importante de l’abandon donc séparation impossible. Et dans un registre plus éducatif, Tony a aussi beaucoup d’avance sur le programme, avec des facilités…, et quand c’est acquis cela l’ennui donc il faut passer à autre chose. Et je ne souhaite pas qu’il soit bridé, freiné….là je vais à son rythme, sans limite de programme. Que cela soit ou non au programme, s’il a envie, si cela l’intéresse alors on fonce.
3- Comment organises-tu les journées de Tony en IEF?
En ce qui concerne l’organisation, elle s’est imposée d’elle même de part le rythme de sommeil de Tony. Encore une fois tout est fait pour lui. Or avec un réveil à 4h15, inutile de vous dire que si je mettais les apprentissages l’après-midi alors la concentration sera absente de part la fatigue. Les activités d’apprentissages se font donc le matin pendant 1h environ. Le reste de la journée, ce sont des jeux libres, des activités manuelles, des jeux ludo educatif… Tony est en demande quasi permanente de faire des activités comme il dit, de se fait, en fonction de sa fatigue…c’est moi qui met des stop de temps en temps. Mais lui le vit comme une punition donc oui parfois ce sont des activités 7j/7. Et quand le rôle « maîtresse » est fini, alors excepté le quotidien de toutes mamans (ménage, courses…), je reprends ma casquette autoentrepreneur et prépare mes supports. Mais le gros avantage de l’IEF, c’est que rien n’est fixe, rien n’est imposé, si on veut faire une sortie, on part faire une sortie même si normalement c’est l’heure des activités, s’il n’a pas envie, alors tant pis, inutile de forcer cela ne servira à rien de toute façon car ne sera pas concentré. Et quand il fait beau, on profite au maximum de l’extérieur, des activités plein air….
4- Demande-t-il d’aller à l’école ? Penses-tu le mettre en scolarité dite « classique »? à un moment?
Alors le mot « école » met Tony dans des états de panique, de cris, de larmes…donc non il ne demande pas y aller. Je ne suis pas fermée à l’idée qu’il aille à l’école mais si cela se fait alors ça sera à sa demande. Souvent on me dit, oui mais pourquoi a t’il peur, alors qu’il ne connaît pas? Il faut savoir que je n’ai rien dit de négatif sur l’école. Il sait qu’il y a une maîtresse, qu’il fera des activités avec la maîtresse, qu’il y a des enfants, des copains…mais sa réponse est toujours la même » non pas l’école, je ne veux pas, moi je veux faire les activités avec maman, moi j’aime bien faire les activités avec maman » . Il faut savoir qu’il est très très casanier. A tel point que pour être sûr que l’on reste à la maison, bien souvent il ne veut pas s’habiller. Après il adore jouer avec les enfants, et va très très facilement vers eux, peu importe l’âge.
5- Tu fais aussi des fichiers pédagogiques que tu proposes à très bas prix en téléchargement. Peux-tu nous en parler?
Effectivement depuis janvier de cette année je me suis lancée en tant qu’autoentrepreneur dans la réalisation et la vente de supports pédagogiques via mon autre page @taam.76 . Pourquoi? Tout simplement parce que je ne trouvais pas de supports sur les thèmes qui interessait Tony, ou trop simple ou trop compliqué car normalement pas de son âge. Je voulais aussi des supports qui soit attrayant, garder un côté ludique avec les jeux… donc j’ai commencé à lui faire ses supports. Au début c’était juste pour lui. Puis j’ai eu des demandes pour savoir où les trouver…et c’est comme ça que l’idée est venue car je me suis dis après tout pourquoi ne pas en faire profiter d’autres familles. Et de ce fait, même si j’ai fais le choix du partage payant, je tenais à ce que financièrement cela reste abordable au plus grand nombre de famille d’où les petits prix en pdf. A savoir que je propose aussi tous mes supports en version imprimée, plastifiée, reliée…mais bien entendu le coût n’est pas le même.
6- Et pour finir, quels sont tes comptes Instagram chouchous?
Des comptes chouchous, j’en ai tellement. Je trouve que chaque compte à son petit truc en plus, aussi bien des gros comptes que des plus petits comptes. Je commencerai par mentionner @cocon_schooling, que je suis depuis mes débuts sur insta. Son compte est une mine d’or en terme d’activités, de diy…et surtout elle est toujours dans la bienveillance. Ensuite bien évidemment @lecartabledemaman, j’aime le côté partage, conseil, bienveillance de don compte. C’est une maman mais aussi une super maîtresse. Mais au-delà de ça c’est une véritable amitié qui s’est liée. Un autre compte que je suis au quotidien c’est celui de @maviedewondermaman ce que j’aime dans ce compte c’est son naturel, sa gentillesse, et voir toutes ces trouvailles, qui donnent bien des idées. Mais tellement d’autres encore, comme @apprendreetjouer, j’adore son compte avec ces partages d’activités aussi bien créatives que les découvertes de jeux. En parlant d’activités créatives, j’aile beaucoup les comptes de @ief_tout_simplement et de @leveilsurunplateau. Mais encore une fois tous les comptes ont leurs petits trucs en plus.
Merci énormément à Tony apprend avec Maman d’avoir joué le jeu des questions/réponses. Maintenant que vous en savez un petit peu plus sur Ophélie, foncez vous abonner à son compte. En attendant de savoir qui sera à l’honneur la semaine prochaine, n’hésitez pas à lire ou relire les précédentes interviews :
